Coups de cœur de la créatrice de juillet : Christèle Jacquemin

Publié le : 6 août 2021
Catégories : Beauté

Au début du mois, nous vous avions concocté un coup d'œil sur la marque - du nom de sa fondatrice - Christèle Jacquemin. Aujourd'hui petit zoom sur sa créatrice et ses coups de cœur. 

L'atelier de Ben

Cet atelier, c'est l'histoire d'une passion pour la gastronomie française revisitée, en s'inspirant des cuisines du monde et de produits issus de la Réunion. C'est l'histoire du chef Benoît Vantaux, originaire du Limousin mais réunionnais de cœur, qui s'est exporté sur cette île en 2006, après avoir travaillé avec des grandes maison parisiennes. Son amour pour les produits locaux et ses voyages l'inspirent depuis pour proposer des créations uniques.

Silgato

Peinture intuitive et synesthésie. C'est ainsi que l'artiste définit ses créations originales et colorées, qu'elle partage lors d'expositions ou de vernissages. Un goût pour la peinture qui lui vient de son père, mais une inspiration qui émane surtout de la musique, pour laquelle elle vouait une véritable passion. On ressent cette énergie dans ses œuvres.

Dédale Dedans

Atelier voyageur de reliure. Créatrice de carnets originaux, cahiers à dessins, ou encore albums photos, l'aventure commence en 2016 en Argentine, où Chloé rencontre des éditeurs de livres en auto-gestion. Elle apprend les différentes méthodes de reliures et se forme grâce à ses essais, vidéos et ateliers. Des créations diverses et variées pour tous les goûts.

La Petite Interview

Vous avez créé votre marque personnelle en 2019. Pourquoi ne pas l'avoir fait avant ?

C’est une idée qui n’avait pas mûri dans mon esprit jusqu’ici. Je n’avais jamais pensé à lancer ma propre marque, cela a vraiment été un concours de circonstances. Je me suis rendu compte que le parfum avait un pouvoir d’expression puissant, tout comme la photo et j’avais ce besoin de m’exprimer et de raconter mes voyages.

Vous avez passé une vingtaine d’années en Espagne, pourquoi ce pays-là en particulier ?

Mon but premier dans la vie était de voyager. Je me destinais réellement à un travail à l’étranger, ce pourquoi j’avais fait des études de Langues étrangères appliquées. J’ai commencé à travailler à Montpellier, où j’ai côtoyé énormément de personnes qui passaient leur temps à voyager. Je ne tenais plus en place. J’ai donc cherché un emploi à cet effet, et j’ai trouvé une opportunité en Espagne dans une société qui s’occupait de la composition de fragrances et d’arômes. Elle m’a proposé un poste de vente à l’export que j’ai accepté. La parfumerie a été un hasard inattendu. Et au bout d’un certain temps, mes tâches ont évolué. On m’a proposé de créer un parfum marketing. Pour cela, il fallait que j’illustre avec des images et des textes certaines odeurs. Je ne trouvais pas d’images qui correspondaient à ce que je sentais. Je me suis donc intéressée à la photographie.

Vous n’étiez donc pas formée à la photographie ?

Absolument pas. Je n’avais aucune base. J’ai donc commencé à me former en deux ans pendant les week-ends ou les soirs. Au bout de deux ans, je me suis rendu compte de l’importance que cela avait pris dans ma vie, c’était en fait une véritable passion. J’ai travaillé pendant cinq ans dans la parfumerie, tout en étant photographe professionnelle, le tout en Espagne. Malheureusement, l’entreprise m’a demandé de revenir à 100% dans la parfumerie. Cela a été très difficile car les deux faisaient partie de moi. J’ai tenu trois ans et j’ai démissionné.

Aviez-vous un plan de secours ?

Pas du tout. Je ne savais pas trop ce que j’allais faire après pour être honnête. Mais j’avais toujours eu ce rêve d’apprendre à créer des parfums, sachant que je n’avais pas d’expériences dans ce domaine, j’avais juste travaillé en présence de. Je me suis donc formée à ça. Je n’avais toujours pas l’idée de créer ma marque, c’était juste pour le plaisir d’apprendre

Vous participez à des expositions multi-sensorielles. Qu'est-ce que c'est ?

Je présente lors de ces expositions mes photographies, accrochées aux murs ou exposées dans un espace restreint. Devant chacune d’elle, il y a une cloche, avec en dessous un sous-cloche sur lequel je pulvérise du parfum qui correspond à l’illustration. Le fait de solliciter deux sens à la fois permet une approche plus authentique de l’univers qu’on veut présenter. La photographie apporte une certaine distance, quand l’odeur est à portée de main et toujours présente. Sachant que chacun peut l’interpréter différemment, comme chacun a son imaginaire et ses souvenirs propres. 

Pourquoi avoir choisi l’eau de parfum « Impermanence » pour notre box ?

C’est un parfum qui est vraiment spécial pour moi. C’est le parfum de la positivité, qui me rappelle un séjour à Jinze, un quartier de Shangai, dont le décor était idyllique, entouré de nature et parcouru de canaux. Je passais toutes mes matinées à me balader le long avec une sérénité incroyable. J’ai eu une réelle prise de conscience lors de mes déambulations, qui a été qu’il fallait suivre le flot de l’eau et ne jamais aller à contre-courant. Si vous allez à contre-courant, cela signifie que vous n’êtes pas à votre place, et là je savais que j’étais à ma place. Il y a eu une réelle connexion avec la nature. Je voulais partager cette expérience philosophique, qui a aussi été un véritable moment de sérénité et de bien-être.

Comment conseillez-vous d’appliquer un parfum pour profiter un maximum de ses effluves ?

Le fait de le mettre sur le corps, la peau étant chaude, le fait partir plus vite. Il vaut mieux le mettre sur un vêtement pour le garder plus longtemps.

Comment voyez-vous le futur de votre entreprise ?

Mon but principal, c'est de faire partager mes voyages visuels et olfactifs, de partager les sensations ressenties autant que je le peux.

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