Publié le :
26 mars 2021
Catégories :
Mode
Une marque de prêt-à-porter en ligne créée en 2016 par Charlotte Dereux. Ses produits sont PATINE disponibles uniquement sur le site internet de la marque. De plus, il n'y a pas de collections définies, PATINE juste des matières travaillées les unes après les autres. Les habits sont confortables, les prix accessibles, la qualité garantie et les matériaux utilisés sont respectueux de l'environnement.
Une marque de vêtements bohème-chic créée en 2012 par Marie Pidancet. La créatrice joue avec les matières et les couleurs. Sa mode est libre et indépendante, avec un côté féministe assumé. Ses valeurs ? Le savoir-faire artisanal, le fait-main et les matières naturelles.
Une marque de prêt-à-porter créée en 1996 par Emma François. Véritable dialogue avec les arts, la marque propose des vêtements intemporels mais ancrés dans l'air du temps. Malgré son développement important, le fait-main est au coeur du processus de création. Chacune des boutiques est également unique, décorée suivant l'artisanat du monde et le patrimoine culturel local.
J’ai fait des études de stylisme à Barcelone pendant trois ans, puis, à 21 ans j’ai effectué mon stage de fin d’études à Jaipur en Inde. J’ai eu un gros coup de cœur pour ce pays. J’y suis restée neuf mois. Non seulement le stage était hyper intéressant mais en plus j’ai été émerveillée par la culture, et par le pays. Ça m’a donné envie de créer ma marque mais j’ai attendu, je ne m’en sentais pas capable à ce moment-là. Mais c’est depuis ce voyage que l’idée a fleuri.
J’ai eu plusieurs expériences à l’étranger après l’Inde. Dont une en Espagne où j’étais styliste pour enfants. Puis je suis partie à Madagascar. En rentrant de Madagascar, je me suis demandée ce que je devais faire. Le moment était opportun. J’avais un peu d’argent de côté et aucune autre bouche à nourrir. Je ne voulais pas avoir de regrets. J’ai rassemblé mes différentes idées, je les ai mises sur papier, j’ai réactivé mes contacts et j’ai fait des salons. J’ai dessiné une première collection de sept modèles, principalement des pochettes, chapeaux et foulards.
En quelque sorte. J’ai lancé ma marque tout seule donc j’ai été obligée de tout faire et tout apprendre sur le tas mais à la base j’ai plutôt une formation de styliste, dans la création notamment donc c’est ce qui me plaît le plus. Après j’aime bien tout manipuler de A à Z, on touche un peu à tout.
J’avoue que j’hésite beaucoup. Je dirais authentique.
Si je devais être nostalgique, je dirais la toute première fois où une boutique a acheté mes collections, en 2014. Si je devais être pragmatique, ce serait lorsque les Galeries Lafayette m’ont passé une très belle commande en 2018. C’était pour moi, une vraie reconnaissance et la fierté de mes parents.
Elles sont à la fois originales et dans l’air du temps avec un mélange de matières entre le textile et le cuir, puis l’intégration de tous ces motifs un peu inspirés de l’Inde.
Je m’en sers à titre personnel comme jetée de canapé (rires). J’en ai d’ailleurs plusieurs dans mon salon de différentes couleurs et je trouve que ça habille un canapé, sachant qu’on peut aussi se glisser dessous quand on regarde un film donc je trouve ça assez sympa comme accessoire.
Complètement oui. On a lancé fin 2020 une gamme de sacs en cuir 100% recyclé. Le cuir est recyclé, la doublure en coton, le zip et le tote bag également. On a vraiment envie de développer cette gamme sur d’autres types de produits.
Je ne vous cache pas que je n’ai jamais cherché de financement car j’ai toujours été autofinancée. C’est-à-dire que l’argent que je gagnais dans une collection, je le réinvestissais dans la suivante et ainsi de suite. En tout cas, je n’ai jamais ressenti de discrimination du point de vue du genre. Je trouve que c’est plutôt le fait d’être amateur qui complique le processus. Je me suis prise quelques portes au début mais ça, c’est un autre sujet (rires).